L'article de blog suivant a été publié à l'origine le 14 décembre 2014 - éd.
Ce premier Noël, la terre était inconsciente de la signification d'une simple naissance dans un village tranquille. Mais le ciel ne l'était pas. Les saints anges attendaient avec impatience de se manifester dans la louange, l'adoration et le culte à la naissance du Christ nouveau-né. La naissance de cet enfant a signifié la délivrance pour l'humanité. L'ange l'a dit à Joseph : "Car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés." (Matthieu 1.21).
Contrairement à Isaac, qui est monté sur la montagne sans savoir qu'il devait être le sacrifice, Jésus est descendu du ciel en pleine conscience de ce que le Père lui réservait. Les Écritures nous racontent ce qui a pu être un message d'adieu que Jésus a donné juste avant son incarnation.
Quand Il vient au monde, Il dit,
"Tu n'as pas voulu ni sacrifices ni offrandes, mais tu m'as formé un corps; tu n'as accepté ni holocaustes ni sacrifices pour le péché, alors j'ai dit : "Me voici, je viens... pour faire, ô Dieu, ta volonté" (Hébreux 10.5-7).
Ce passage de l'Écriture nous donne un regard remarquable sur le cœur du Sauveur avant sa naissance. Il savait qu'il entrait dans le monde pour être le sacrifice final et ultime pour le péché. Son corps avait été divinement préparé par Dieu spécifiquement dans ce but. Jésus allait mourir pour les péchés du monde, et Il le savait. De plus, Il le faisait volontairement. C'était le but de l'incarnation.
La question importante de Noël n'est pas tant de savoir que Jésus est venu, mais pourquoi il est venu. Il n'y a pas eu de salut dans sa naissance. La manière sans péché dont Il a vécu Sa vie n'avait pas non plus de force rédemptrice propre. Son exemple, aussi parfait qu'il fût, ne pouvait pas sauver les hommes de leurs péchés. Même Son enseignement, la plus grande vérité jamais révélée à l'homme, ne pouvait pas nous sauver de nos péchés. Il y avait un prix à payer pour nos péchés. Quelqu'un devait mourir. Seul Jésus pouvait le faire.
Jésus est venu sur terre, bien sûr, pour révéler Dieu à l'humanité. Il est venu pour enseigner la vérité. Il est venu pour accomplir la Loi. Il est venu pour offrir son royaume. Il est venu pour nous montrer comment vivre. Il est venu pour révéler l'amour de Dieu. Il est venu apporter la paix. Il est venu pour guérir les malades. Il est venu pour soigner les nécessiteux.
Mais toutes ces raisons sont accessoires à Son but ultime. Il aurait pu les faire toutes sans être né en tant qu'humain. Il aurait pu simplement apparaître - comme l'ange du Seigneur l'a souvent fait dans l'Ancien Testament - et accomplir tout ce qui figure dans la liste ci-dessus, sans devenir réellement un homme. Mais Il avait une raison de plus pour venir : Il est venu pour mourir.
Voici un côté de l'histoire de Noël qui n'est pas souvent raconté : Ces douces petites mains, façonnées par l'Esprit Saint dans le ventre de Marie, ont été faites pour qu'on puisse y planter des clous. Ces petits pieds, roses et incapables de marcher, allaient un jour tituber sur une colline poussiéreuse pour être cloués sur une croix. La tête de ce doux nourrisson aux yeux pétillants et à la bouche impatiente fut formée pour qu'un jour les hommes puissent y enfoncer une couronne d'épines. Ce corps tendre, chaud et doux, enveloppé dans des langes, serait un jour éventré par une lance.
Jésus est né pour mourir
Ne croyez pas que j'essaie de mettre un bémol à votre esprit de Noël. Loin de là - car la mort de Jésus, bien qu'elle ait été conçue et exécutée par des hommes aux intentions malveillantes, n'était en aucun cas une tragédie. En fait, elle représente la plus grande victoire sur le mal que personne n'ait jamais accomplie.
L'auteur des Hébreux illustre comment l'histoire complète de sa naissance inclut sa mort sacrificielle :
"Toutefois, celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'Il a soufferte. Ainsi, par la grâce de Dieu, il a connu la mort pour tout être humain. En effet, celui pour qui et par qui toute chose existe voulait conduire à la gloire beaucoup de fils ; il lui convenait donc de qualifier parfaitement par des souffrances l'auteur de leur salut...Puisque ces enfants ont en commun la condition humaine, lui-même l'a aussi partagée, de façon similaire. Ainsi, par sa mort, il a pu rendre impuissant celui qui exerçait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable, et libérer tous ceux que la peur de la mort retenait leur vie durant dans l'esclavage" (Hébreux 2.9-10; 14-15).Il est approprié de commémorer la naissance du Christ. Mais ne faites pas l'erreur de le laisser comme un bébé dans une crèche. Gardez à l'esprit que Sa naissance n'était que la première étape du plan glorieux de rédemption de Dieu. Souvenez-vous que c'est le triomphe de la mort sacrificielle de Christ qui donne un sens à son humble naissance. Vous ne pouvez pas vraiment célébrer l'une sans l'autre.
Joyeux Noël et une Année 2020 bénie à tous (5) mes lecteurs. Que Dieu vous bénisse dans tous vos efforts et que vous restiez aussi fidèles à Sa Parole et à Son Corps, l'Église de Jésus-Christ. Je vous aime tous.
En Christ,
Erik
Traduit de : Born to Die par John MacArthur
Commentaires
Enregistrer un commentaire